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L'ORIGINE DE NEUVILLE SAINT VAAST
L'origine de Neuville Saint Vaast



L'archéologie | De Novavilla à Neuville-Saint-Vaast | Le surnom des neuvillois


Neuville-Saint-Vaast, jadis appelé « Novavilla » puis « Neuville-Egalité » pendant la période révolutionnaire, comme les peuples heureux, n’avait guère d’histoire jusqu’au jour où son nom apparu fulgurant dans les "communiqués" de la grande guerre.
Ses habitants, adonnés surtout aux travaux des champs, sur un sol généralement fertile et intensivement cultivé, logés dans des maisons toutes blanches, aux façades en pierres du pays, et intérieurement toutes reluisantes de propreté, vivaient en paix dans un « individualisme familial » un peu ombrageux mais qu’expliquait le travail probe, tenace et ordonné de ces foyers ruraux… Et ils souhaitaient, de même, mourir en paix.

Pourtant, à en croire la tradition, à en juger aussi par les « fosses à loups » de l’Ancien Bois («entonnoirs» préhistoriques creusés à l’emplacement actuel des cratères d’explosion de mine de la zone rouge) et par les puissantes fondations celtiques qui affleuraient au sol en plusieurs endroits du territoire, Neuville-Saint-Vaast dans son lointain passé, aurait été une cité fortifiée, un « oppidum » gaulois.
Mais, environ mille ans plus tard, ses habitations, dispersées en de nombreux hameaux auraient été entièrement détruites par les Normands, venus, comme firent les allemands dix autres siècles après, par le « Saut du Ravage » ou les « Ecouloirs ».

Neuville fut rebâtie sur son emplacement actuel et ses maisons vinrent se blottir autour de l’église des Moines de Saint Vaast, à qui le village, dès l’an 870 avait été en partie donné par Hincmar, Archevêque de Reims.

Un souterrain à plusieurs ramifications, refuge pour la population et abri pour le bétail en cas d’alerte, fut également creusé à 8 mètres du sol. Sa galerie centrale, longue de près de 2km, et voûtée de pierres blanches assemblées en plein cintre, menait de la ferme de l’abbaye, près de l’église, à un moulin aux épais murs circulaires, ancienne tour de guet, qui se dressait encore au bout du « Chemin Creux » longeant le cimetière communal, et dont les pierres sont tombées lentement sous les bombardements, comme les larmes de Neuville, dans les tranchées sanglantes du
« Labyrinthe ».

Car, dans la nuit du 4 au 5 octobre 1914, Neuville-Saint-Vaast fut à nouveau envahi et, pour sa défense puis sa libération, pendant 30 mois, dans la boue enlisante des tranchées, dans la pourriture des charniers, on vit combattre, âprement, Français et Britanniques d’Europe et d’outre-mer et, librement dans les rangs de la légion étrangère, des volontaires de toutes les nations.

Le passé tumultueux de Neuville lui donna pour devise « Resurgam », qui signifie «je ressusciterai» et un blason représentant un phénix qui renaît de ses cendres symbole de renaissance.